vendredi, 19 février 2021
Le 4 février 2021, Emmanuel Macron a dévoilé une stratégie décennale pour lutter contre le cancer. L’objectif est de faire baisser le nombre de morts de 50% par an en 10 ans et descendre sous la barre des 100.000 décès. Le cancer reste la première cause de mortalité chez l’homme.
Parmi les principales mesures, la lutte contre le tabac et l’alcool. Ce sont elles qui inquiétaient la filière viticole en ce début d’année. Déjà durement touchée par les taxes Trump et la crise sanitaire, la filière n’avait pas besoin de contraintes supplémentaires. Afin de diminuer la consommation d’alcool, l’INCa, l’Institut National du Cancer, avait pourtant proposé une série de mesures fiscales augmentant le prix de la bouteille de vin. Une information nutritionnelle était aussi évoquée via l’étiquetage.
Mais un groupe parlementaire emmené par Marie-Christine Verdier-Jouclas, députée du Tarn, a défendu la filière viticole. « Nous ne connaissons pas un seul vigneron qui ne souhaite pas lutter contre l’alcoolisme» soulignent les députés, heureux que les mesures fiscales proposées par l’INCa n’aient pas été retenues. Quant à l’étiquetage, son évolution pourra faire partie des mesures de prévention. Mais le groupe parlementaire veillera à ce que cette évolution se fasse en concertation avec la filière.